Neurofeedback et acouphènes : une piste d’espoir

Acouphènes : découvrez comment le neurofeedback peut réduire la perception du bruit et améliorer votre qualité de vie.

Article rédigé par Céline Piret Souche – Hypnothérapeute, praticienne en Neurofeedback Dynamique et coach professionnelle certifiée.

9/8/20252 min read

Neurofeedback et acouphènes : une piste d’espoir

Les acouphènes touchent aujourd’hui près d’1 adulte sur 10. Ce phénomène auditif, décrit comme un bourdonnement, un sifflement ou un grésillement perçu sans source sonore extérieure, peut rapidement devenir envahissant. Stress, anxiété, troubles du sommeil : leurs répercussions sur la qualité de vie sont souvent lourdes.

Parmi les approches complémentaires qui se développent, le neurofeedback apparaît comme une piste innovante et prometteuse.

Comment fonctionne le neurofeedback ?

Le neurofeedback est une technique issue des neurosciences. Il permet au cerveau de recevoir un retour en temps réel de son activité afin d’apprendre à se réguler lui-même. Concrètement, grâce à un système de capteurs et un logiciel, l’activité cérébrale est analysée et traduite sous forme de signaux visuels ou auditifs.

Lorsqu’un état plus équilibré est atteint, un feedback positif est donné. Progressivement, le cerveau « apprend » à reproduire ces états bénéfiques de manière autonome.

Le neurofeedback appliqué aux acouphènes

Dans un article publié par Optical Center,lien de l'article:https://www.optical-center.fr/acouphene-que-faire?utm_source=chatgpt.com

Le neurofeedback est présenté comme une méthode pouvant aider les personnes souffrant d’acouphènes à détourner l’attention de leur cortex auditif vers d’autres stimuli. En réorientant l’activité cérébrale, la perception du bruit parasite peut s’atténuer, et l’acouphène devenir moins envahissant au quotidien.

Des études scientifiques appuient également cette démarche. Elles montrent que l’entraînement du cerveau par neurofeedback peut contribuer à réduire les schémas d’activité associés aux acouphènes et favoriser une meilleure tolérance.

Une approche globale

Si le neurofeedback n’efface pas l’acouphène, il peut devenir un allié précieux dans une prise en charge globale :

  • en diminuant la focalisation sur le bruit,

  • en réduisant le stress et l’anxiété souvent associés,

  • en améliorant le sommeil et la qualité de vie.

Il peut être combiné à d’autres approches : suivi ORL, thérapies sonores, techniques de relaxation, hypnose, coaching…

En conclusion

Les acouphènes sont une expérience difficile, mais des solutions existent pour mieux les vivre. Le neurofeedback, comme le souligne l’article d’Optical Center, ouvre des perspectives nouvelles pour les personnes en recherche d’apaisement.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur le neurofeedback et ses applications dans le cadre de votre parcours de soin, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions et de vous accueillir dans mon cabinet.